thesis

Les élites urbaines de Saint-Domingue dans la seconde moitié du XVIIIe siècle : la place des administrateurs coloniaux (1763-1792)

Defense date:

Jan. 1, 2007

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Institution:

Toulouse 2

Disciplines:

Abstract EN:

The study of the colonial administrator of Saint-Domingue and their place inside the local urban elite is developed in this thesis in three parts. The first one tries to define the colonial administration of French Santo-Domingo, between sketch of professional hierarchy and introduction of various functions to follow in a second step the socio-professional category in which are the people of the studied corpus. The second part tries to delimit so close as possible the different social markers justifying the administrator belonging as much as to the French elite than the colonial and Saint-Domingue’s elite, trough the comparison of two social classification scales. Finally, the third and last part is a three-times analysis of the social group dividing between metropolitans, Creoles and people located in the interval. The objective is to demonstrate the social and cultural diversity of the group whose a part seems to be drawn by his metropolitan identity while the other has initiated a body and spirit creolisation process, resulting to the adoption of the Saint-Domingue’s culture, this way being a product of an own syncretism to the Antillean world.

Abstract FR:

L’étude des administrateurs coloniaux de Saint-Domingue et de leur place au sein de l’élite urbaine locale se décline, dans cette thèse, en trois parties principales. La première se veut être un essai de définition de l’administration coloniale dominguoise, entre ébauche de la hiérarchie professionnelle et présentation des diverses fonctions, afin d’appréhender, dans un second temps, la catégorie socio-professionnelle dans laquelle s’inscrivent les hommes du corpus étudié. La deuxième partie tente, quant à elle, de cerner au plus près les différents marqueurs sociaux justifiant de l’appartenance des administrateurs, tant à l’élite française et métropolitaine qu’à l’élite dominguoise et coloniale, à travers la comparaison de deux échelles de classification sociale. Enfin, la troisième et dernière partie est une analyse en trois temps du groupe social se divisant entre métropolitains, créoles et individus se situant dans l’entre-deux. Il s’agit de démontrer la diversité sociale et culturelle du groupe dont une partie semble crispée sur son identité métropolitaine tandis qu’une autre a initié un processus de créolisation, des corps et des esprits, aboutissant à une acculturation originale, produit d’un syncrétisme propre au monde antillais ; si ce n’est à chaque individu.