Les arts plastiques en Italie au XXe siècle entre progrès et tradition
Institution:
Paris 8Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
This doctorate risultes from a research on works. Among the bulk of articles the author published over the last fifteen years, this choice may be considered as an excursion into the italian twentieth century art (novecento), dialectically seen between progress and tradition. Some chapters display pure research work and supply utmost new information that may help to rectify historical errors (see, for instance, pages concerning fontana and spatialism); others try to introduce new ways of reading works of art (see pages pages about marinetti, de chirico, sironi and the relationship between art and fascism); others constitute a clarifing pedagogic publishing on mouvements and artists whose works have been "revisited" by the author (see pages on manzoni, scuola romana, arte povera, corrente); others, the fruit of daily frequentations of a militant critic, stand rather on the side of an indispensables chronical for the use of future historians and critics (see pages on rotella, dorazio, paladino and "meteric choices") these chapters rveal relevant facts but also supply explication of "clefts" without which understanding of "how the house was built" would be difficul to catch, the field of this research being subject to number of potential contradiction owing to this "history in progress" and the author being, more over, directely committed to this history as a militant critic. It becomes than evident that number of his assesments are to be read as personal opinions. Writing the history of contemporary art implies taking risks, because of a lack of historical distance and because of the complexity of history in the making.
Abstract FR:
Ce doctorat est le fruit d'une recherche sur travaux. Dans le corpus d'articles publies par l'auteur au cours de ces quinze dernieres annees, ces pages sont celles qui peuvent composer une incursion dans l'histoire de l'art italien du vingtieme siecle (le novecento) vue sous l'angle du dilemme entre progres et tradition. Dans cet ouvrage, certains chapitres constituent un travail de recherche pure apportant des informations inedites susceptibles de rectifier des erreurs historiques (voir les pages sur fontana et le spatialisme). D'autres tentent d'introduire des modes de lecture nouveaux (voir les pages sur marinetti, de chirico, sironi, les rapports entre arts plastiques et fascisme) d'autres sont un travail de divulgation clarifiante (a usage pedagogique) sur des mouvements et des artistes dont les oeuvres ont ete balisees par les historiens et les estheticiens (voir les pages sur manzu, l'ecole romaine, corrente, l'arte povera). D'autres sont enfin le fruit de cet arpentage quotidien qu'est la critique militante et se situent plus du cote de la chronique necessaire aux historiens et chercheurs futurs (voir les pages sur rotella, dorazio, paladino, les choix matieristes"). Ces chapitres concernent des episodes determinants, mais aussi des interstices sans lesquels il serait difficile de saisir comment s'est construit l'edifice. S'agissant d'un champ d'etude soumis aux multiples contractions potentielles d'une histoire agie par le present, l'auteur etant en outre directement engage dans cette histoire en tant que critique militant, il est des lors evident qu'un certain nombre de jugements sont a lire comme etant des conjectures personnelles. Ecrire une histoire de l'art contemporain suppose une prise de risques, un manque de recul porpre a l'apprehension d'une histoire en train de se faire dans toute sa complexite.