Politiques linguistiques et culturelles à l'égard des minorités au Canada au Québec et au Cameroun
Institution:
Paris 3Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
Following historical competitions in Canada, in Quebec just like in Cameroun, the governments of its countries believed good to give to French and English a statute of official languages. However, in practice, these two languages which have in theory an equal statute are unequal. In Canada, English who is the language of the majority is in dominant situation. In Cameroun, it is the opposite. To cure in this established fact, the governments of these countries set up linguistic and cultural policies said official bilingualism. After the analysis of these policies, we showed their failure. Because, the governments for various reasons, did not give each other all the means necessary to the training and the use of the minority official language on all the wide one of their respective territory. In the final analysis, instead of tightening the misunderstood Quebecers feeling, decided on their premises to pass from bilingualism to the unilinguism in order to protect the French language. The refusal of their recognition like distinct company by the federal government, A to bring to assert their political independence. In Cameroun, the english-speaking with a different degree awoke and claim more and more with violence to their autonomy.
Abstract FR:
Suite à des rivalités historiques au Canada, au Québec tout comme au Cameroun, les gouvernements de ces pays ont cru bon de donner au français et à l'anglais un statut de langues officielles. Cependant , dans la pratique, ces deux langues qui ont en théorie un statut égal sont inégales. Au Canada, l'anglais qui est la langue de la majorité se trouve en situation dominante. Au Cameroun, c'est le contraire. Pour remédier à cet état de fait, les gouvernements de ces pays ont mis en place des politiques linguistiques et culturelles dites de bilinguisme officiel. Après l'analyse de ces politiques, nous avons conclu à leur échec. Car, les gouvernements pour des raisons diverses, ne se sont pas donnés tous les moyens nécessaires à l'apprentissage et à l'utilisation de la langue officielle minoritaire sur toute l'étendue de leur territoire respectif. En fin de compte, au lieu de resserrer les liens d'unité nationale, ces politiques ont plutôt contribué à les desserrer. C'est ainsi que les Québécois se sentant incompris, ont décidé chez eux de passer du bilinguisme à l'unilinguisme afin de protéger la langue française. Le refus de leur reconnaissance comme "société distincte" par le gouvernement fédéral, les a amenés à revendiquer leur indépendance politique. Au Cameroun, les anglophones à un degré différent se sont réveillés et prétendent de plus en plus avec violence à leur autonomie.