Les relations entre la France et le Bengladesh depuis 1972
Institution:
Paris 1Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
Relations between France and Bangladesh, two countries with quite different political and economic dimensions, have been thoroughly treated covering political, economic, cultural and scientific spheres. The background of the appearance of this new state, Bangladesh, in the international scene and the basic characteristics of its foreign policy are analysed. In regard to the french-Bangladesh bilateral relations, a favourable atmosphere to establish a friendly relationship was created by the tremendous moral support showed by the french intellectuals and the initiatives taken by the french government in the uno in favour of the bengalls during their liberation war. However, the french government stayed neutral until the break-out of the indo-pakistan war in december 1971. France considers Bangladesh an active member of the non-alignment movement, of the islamic organisations and appreciates its active role in promoting the cause of the developing countries and the regional co-operation. It was, partculary, bangadesh's situation of "under-development" that motivated France to be present in Bangladesh. France, the 9th bilateral donator and the host country of the Bangladesh consortium meeting, has always been an important development partner of Bangladesh. In the cultural field, two alliances francaises have been impressively working even since the period of pakistan. The scientific co-operation has just been started by undertaking some projects on the field of agriculture and health. President mitterrand's visit to Bangladesh in 1990 and his personal attention to the solution to Bangladesh's flood-problem have given a new dimension, political as well as economic, to bilateral co-operation. Having been viewed manly from "donor-receiver" perspective, this remains on a low profile. Bangladesh's potentiality as a market remains comparatively undiscovered by the french investors. Considering the asymmetric nature of the interdependence as well as the historical, political and cultural realities, it was not possible to built an exclusive relationship between France and Bangladesh. However, this constitutes an example of north-south co-operation.
Abstract FR:
Les relations entre la France et le Bangladesh, deux pays de dimension politique et économique tout-à-fait différents, ont été traitées dans le détail pour les domaines politique, économique, culturel et scientifique. Le contexte de l'apparition de ce nouvel état, le Bangladesh, sur la scène internationale et les grandes lignes de sa politique étrangère sont analysées. S'agissant des relations franco-bangladaises, un climat favorable à l'établissement d'une relation amicale était créé par l'énorme soutien moral apporte par les intellectuels français et les initiatives entreprises par le gouvernement français au sein des nations unies en faveur des bengalis lors de leur guerre de libération. Pourtant, le gouvernement français resta neutre jusqu'à l'éclatement de la guerre indo-pakistanaise en décembre 1971. La France considère le Bangladesh comme un membre actif du mouvement des non-alignés, des organisations islamiques, et apprécie son rôle dans la promotion de la cause des pays en voie de développement et de la coopération régionale. C'était, en particulier, l'état de sous-développement du Bangladesh qui a motivé la France d'y être présente. La France, le 9eme donateur bilatéral et le pays d'accueil de la réunion du club du Bangladesh, a toujours été un partenaire important de développement. Dans le domaine du liens culturels, les deux alliances françaises travaillent remarquablement depuis même la période pakistanaise. La coopération scientifique n'a fait que commencer en entreprenant des projets dans le domaine agricole et de la sante. La visite du président Mitterrand en 1990 et son appui personnel a la solution du problème des inondations au Bangladesh ont donné une nouvelle dimension, tant au niveau politique qu'économique, à la coopération bilatérale. D'ailleurs, ayant été largement conçue dans la perspective du donateur-receveur ; elle reste faible. La potentialité du marché bangladais est restée relativement inexploitée par les investisseurs français. Étant donné la nature asymétrique de l'interdépendance ainsi que la réalité historique, politique et économique, il n'était pas possible d'établir les relations exclusives entre la France et le Bangladesh. Néanmoins, elles constituent un exemple de la coopération nord-sud.