thesis

L'artillerie française, 1665-1765 : aspects techniques et utilisation

Defense date:

Jan. 1, 2000

Edit

Institution:

Paris 4

Disciplines:

Directors:

Abstract EN:

Pas de résumé disponible.

Abstract FR:

De 1665 à 1765, l'artillerie française connut de nombreuses transformations et fut au cœur d'un débat entre les partisans de la mobilité des pièces et ceux de la puissance de feu. Les canons de la nouvelle invention de la Frezeliere, la réforme de Vallière de 1732, les pièces de 4 à la suédoise ou la pièce de Rostaing furent autant de réponses a cette querelle dont Gribeauval devait faire la synthèse en 1765. Ce dernier bénéficia des améliorations apportées depuis un siècle dans les fonderies, notamment avec l'introduction de la machine à forer de Maritz. Les secrétaires d'état a la guerre et les grands maîtres de l'artillerie durent aussi faire face aux besoins de l'artillerie, tant en cuivre qu'en étain, en bois, en fer, en salpêtre ou en poudre. L'approvisionnement, toujours dépendant des ressources financières du royaume, fit l'objet d'une attention particulière, que ce soit en sollicitant les forges ou en créant la ferme générale des poudres et salpêtres. La France put ainsi disposer d'une des meilleures artilleries d'Europe jusqu'à la veille de la Guerre de sept ans, au cours de laquelle elle fut totalement dépassée, tant qualitativement que quantitativement, par celle de ses adversaires. Avant tout, arme de siège (pour l'attaque et la défense des places), son rôle dans les batailles fut longtemps limité en raison de son manque de mobilité. De ce point de vue, la guerre de sept ans marqua un profond changement et imposa de nouvelles considérations aux tacticiens, préfigurant les guerres de la fin du XVIIIème siècle.