thesis

Les mutations de la sidérurgie française face à la mondialisation : (concurrence et développement de la construction européenne)

Defense date:

Jan. 1, 2004

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Institution:

Paris 4

Disciplines:

Authors:

Abstract EN:

The French steel industry, as a basis of numerous economical activities, could hardly avoid trade globalization and its worldwide development. For long a national activity by the nature of its production, its patrimonial management will be as well. The two major world conflicts will thrust the steel industry activity into the heart of the idea of European construction, idea that had mainly been developed around political projects. The urge for peace after World War II and the need to ensure the development of the French steel production brought Jean MONNET to propose a solution to these issues. The European steel community resulting from the CECA treaty would thus be the basis of development of trade and allow an enlargement to other fields and other partners than the six founding countries. This new deal would not yield rapidly any significant mutations for the French steel industry due to the strong market demand which will prevail until the 1974 crisis. This crisis would push forward new steel protagonists and new highly competitive fields of production leading traditional steel industries to the bankruptcy. The necessary restructuring resulting from this situation, backed by Communauty measures, after nationalization, then privatization of the sector in France, would lead to the restoration of profitable business, high external development and activity globalization. This evolution will lead the French steel industry to take part in the creation of the world leader in the profession.

Abstract FR:

La sidérurgie française, base de nombre d'activités économiques, pouvait difficilement échapper à la globalisation des échanges et à la mondialisation de son développement. Restée longtemps une activité nationale par la nature de ses productions, elle le restera aussi dans sa gestion patrimoniale. Les deux grands conflits mondiaux vont mettre l'activité sidérurgique au centre de l'idée de construction européenne, idée qui s'était jusqu'alors surtout développée autour de projets politiques. Le besoin de paix de l'après-deuxième guerre mondiale et la nécessité d'assurer le développement de la production d'acier français conduisent Jean MONNET à proposer une solution à ces problèmes. L'Europe sidérurgique issue du Traité CECA allait donc être la base d'un développement des échanges et permettre un élargissement à d'autres domaines et à d'autres partenaires que les six pays fondateurs. Cette nouvelle donne n'allait pas engendrer rapidement de mutations significatives pour la sidérurgie française du fait de la forte demande du marché, qui prévaudra jusque la crise de 1974. Cette crise allait mettre sur le devant de la scène de nouveaux acteurs sidérurgiques et de nouvelles filières de production très compétitives conduisant les sidérurgies traditionnelles à une situation de faillite. Les nécessaires restructurations découlant de cette situation, appuyées par des dispositions communautaires, après la nationalisation, puis la privatisation du secteur en France, allaient conduire à la restauration de la rentabilité des entreprises, à un fort développement externe et à une mondialisation des activités ; cette évolution conduira la sidérurgie française à participer à la création du leader mondial de la profession.