La Fédération unitaire de l'enseignement (1919-1935)
Institution:
Paris 1Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
The unitarian federation of education plays a major role in the transmission of the revolutionary trade-unionist tradition in the teachers' trade unionism. However, his organization, born in 1919 from the opening to all the members of the school - teachers' trade unions, is almost constantly led by militants who keep claim they are communist party and who oppose the minority which claims the belonging the tradition. But the study of main leaders' archives completed by the study of the feederal press, allows to realize that beyond the clashes between the different sympathies, the federation is always confronted to the problem of its relations with the national trade union of school teachers (S. N. ) Born of the transformation of teachers' associations into trade unions after the war? As soon as 1991, the federation sees opponents and supporters of the merging with the s. N. Oppose each other. Later, other militants "resume the arguments of the mergers" : the S. N. Is becoming a real trade unionist power and consequently "revolutionaries" must be militants in it. By consecutive, wawes the supporters of the corporative unity finally jion the confederate organization. Oppsedly, the militants, whatever their sympathies who fight until the trade unions unification of 1935 to save the existence of federation remain faithful to an "avant-gardist" conception of trade unionism though many of them are members of the communist party. The ruptures raised by this problem are at the origin of all the crises which shake the federation and more particularly of the one which leds in 1929 with the rupture of the federal majotity from the P. C.
Abstract FR:
La fédération unitaire de l'enseignement joue un rôle essentiel dans la transmission de la tradition syndicaliste révolutionnaire dans le syndicalisme enseignant. Pourtant, cette organisation, née en 1919 de l'ouverture à tous les enseignants des syndicats d'instituteurs, est presque constamment dirigée par des militants qui ne cessent de se proclamer communistes, même après leur rupture avec le P. C. , et qui s'opposent à la minorité se revendiquant de cette tradition. Cette étude a d'abord été entreprise pour tenter d'expliquer ce paradoxe. Mais le dépouillement des archives de ses principaux dirigeants, complété par celui de la presse fédérale, permet de s'apercevoir qu'au-delà des conflits de tendances, la fédération est toujours confrontée au problème de ses relations avec le syndicat national des instituteurs (S. N. ) issu de la transformation des amicales en syndicats après la guerre. Des 1919, la fédération voit s'affronter adversaires et partisans de la fusion avec le S. N. Par la suite, d'autres militants reprennent les arguments des fusionnistes : le S. N. Est en train de devenir un véritable syndicat de masse et les révolutionnaires doivent par conséquence y militer. Par vagues successives, les partisans de l'unité corporative finissent par rejoindre l'organisation confédérée. En revanche, les militants, quelle que soit leur tendance, qui se battent jusqu'à l'unification syndicale de 1935 pour préserver l'existence de la fédération, restent fidèles à une conception avant-gardiste du syndicalisme, et cela malgré l'adhésion de beaucoup d'entre eux au parti communiste. Les clivages que provoque ce problème sont à l'origine de toutes les crises qui agitent la fédération et en particulier de celle se terminant en 1929 par la rupture de la majorité fédérale avec le P. C.