thesis

Du scientifique, du juridique et du religieux : vers une analyse de l'opposition à l'État (Renaissance, XVIIIe et XXe siècles)

Defense date:

Jan. 1, 1999

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Institution:

Paris 4

Disciplines:

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Abstract EN:

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Abstract FR:

Notre travail se concentre sur l'étude des mutations de l'état, étude poursuivie à travers trois époques distinctes et fondamentales. Ce sont respectivement la Renaissance, le XVIIIe et le XXe siècles. La période de départ de l'étude marque la création de la souveraineté de l'état moderne; l'étape centrale, celle de la transformation effective du type de gouvernement (passation à l'état de type moderne), tandis que l'étape finale offre une ouverture quant aux transformations en cours. Ces trois étapes expliquent le choix chronologique. La réflexion philosophique s'oriente en suivant le mouvement du balancier qui oscille entre deux mouvements antithétiques : le système traditionnel, hiérarchisé, dont le gouvernement est maintenu en place par un double pouvoir, spirituel et temporel, qui se complètent et se justifient l'un l'autre. A l'opposé, les origines sociales et politiques de la société moderne consistent en une base commune, égalitaire, dont le gouvernement s'appuie sur un code de loi issu lui aussi de cette formulation. Ces mutations sont spécifiées sous les trois parties que nous venons de mentionner. La Renaissance est caractérisée par l'opposition scientifique à l'état. Il s'agit d'analyser en seconde lecture les buts poursuivis par les savants lors des recherches scientifiques : décider pour un nouveau type d'état, l'état moderne, sans double pouvoir. Le XVIIIe siècle, caractérisé par l'opposition juridique à l'état, met en place la constitution moderne (volonté de pouvoir aux mains d'un groupe et non plus d'un seul). Le courant d'opposition religieux (traditionalisme) du XXe siècle remet en cause les changements en soulignant les vides de la société contemporaine. Ce mouvement controversé a pour effet de souligner les erreurs et les dogmes des mutations, tout en étant lui-même utopique (peu réalisable).