Biologie, sociologie et histoire des sciences chez Auguste Comte
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Bien que portee par des objectifs encyclopediques la conception de l'histoire des sciences chez a. Comte reproduit les preoccupations theoriques des historiens des sciences du 18e siecle (tel j. S. Bailly). Son but est de degager les moyens theoriques qui nous permettent de connaitre une nature qui se devoile a nous par bribes. Traversee par la renonciation et le controle limitatif, la conceptionde l'histoire des sciences chez comte se comprime. Celle-ci est alors dogmatique et historique, se voulant une, elle se ramifie. Elle est, alors, une ordination "analogique" a partir d'une norme statique et dynamique, elle est, aussi, un proces d'instrumentalisation technique, polytechnicien, des sciences, indique par la division theorie pratique. Elle se penche enfin sur elles pour les apprehender comme des objets d'observation (methode qui puise ses reperes chez les jussieu et blainville). En optant pour une marche dogmatico-historique, c'est la premiere qu'il tente de faire prevaloir, celle-ci trouve son repondant dans l'essai philosophique sur les probabilites de laplace. C'est l'astronomie qui nous en procure le modele sur lequel on "doit s'efforcer autant que possible de constituer toutes les sciences fondamentales". Une transposition "analogique" statique et dynamique est portee sur elles, mais leur examen effectif menera a devoiler des domaines et des faits refractaires a de tels transferts. Comte indique, enfin, que l'objectivite ne peut jamais construire une synthese quelconque. L'unite des sciences est subjective, elle est l'oeuvre de la biologie reinstituee dans son expression morale par la sociologie. Cette derniere annonce "un ordre nouveau": celui de l'historicite comme expression d'une totalite de l'experience genealogique des sciences, mais comprime ses ambitions. Elle finit par accepter le partiel et le momentane. Elle devient une reflexion autour des limites de la connaissance, de ses carences et de ses reports, elle est epistemologique.