Le XIXe siècle français face à ses acteurs : mort et fortune des grands interprètes de la Comédie en activité sous la Restauration, à travers la presse parisienne
Institution:
Versailles-St Quentin en YvelinesDisciplines:
Directors:
Abstract EN:
The French XIXth Century assigned the theatre a foremost place, specially the comic genre. It became the vector for social and individual forceful trends. Hence, the death of a once famous actor enlightens him as well as those who survive him. Words and attendance to the burial display recollection and oblivion, the look put on an art and his artists placed until then under secular bias. The death ritual replace the dead among a cultural nebula very dense and show a man often exemplary of his century with his respectable way of life – a new look and position. The result of the actors’ thoughts and fight through professional associating, promotion of their art history, helped with the soar of the press. The journalists were often playwrights and part of the audience such the attraction for the drama was strong.
Abstract FR:
Le XIXe siècle français a érigé le théâtre, et notamment le genre comique, en vecteur de sociabilité et de satisfaction individuelle majeure. Aussi la mort d’un acteur ayant connu la notoriété éclaire-t-elle le défunt tout autant que les vivants. Les mots, la présence aux obsèques, introduisent dans les arcanes de la mémoire et de l’oubli, dans le regard porté sur un art et ses interprètes pris entre une défiance et une attraction séculaires. Les rites funéraires montrent un sujet élément d’une nébuleuse culturelle dense et homme de son siècle, parfois promoteur des qualités et des vertus dominantes : individualité, méritocratie, honnêteté, respectabilité, savoir. Une position neuve due à l’évolution du corps social et à la volonté des intéressés, lesquels mènent souvent une vie bourgeoise, promeuvent une histoire d’un art éphémère, se groupent en association. Leurs efforts coïncident avec l’essor de la presse. Les intérêts vont d’autant mieux converger que les journalistes sont souvent auteurs de pièces et spectateurs, tant l’attraction envers l’art dramatique est forte.