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Les fondements de la "Révolution nationale" dans la posture du "juste milieu"

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Jan. 1, 2002

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Institution:

Paris 1

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Notre étude porte sur l'idée de la " Révolution nationale ", née et morte avec l'Occupation (1940-1944), et sur son existence avant et après cette période, prenant une perspective " franco- française " et non " franco-allemande ". A travers l'idée communautaire, il est possible de déceler une continuité de la " Révolution nationale " présente dans les revues des années 30 ainsi que dans le discours et les lois du régime de Vichy. " Contre les partis ", " Ni droite et ni gauche ", " au-dessus de la mêlée ". . . Les thèmes des années 30 répondent aux excès politiques qui usent les vies individuelle et collective et opposent l'une à l'autre. Le refus d'" excès " politiques caractérise une conscience commune entre les années 30 et le régime de Vichy: la nécessité d'une vie humaine qui peut intégrer l'individu dans le milieu social et dans laquelle l'idée et l'action s'équilibrent. Sur ce point, l'idée du " retour à la terre ", de 1'" homo faber et humanis " et les lois sur la " Charte du Travail ", la " Médecine du Travail ", ou la " Légion Française des Combattants " définissent la communauté politique du régime de Vichy comme une "société humanisée" entre l'individuel et le collectif. La " Révolution nationale " reste donc le fruit de la réflexion d'intellectuels sur le moyen de remplacer au sein de la société française la division et les choix politiques extrêmes par l'union et l'équilibre. Après la guerre, l'idée de vie communautaire défmie par le régime de Vichy a ouvert la voie à une relation entre la vie privée et de la vie publique, une " communauté sous une autre forme de la société ". A ce sujet, il est temps de considérer la " Révolution nationale " non seulement comme un courant politique mais aussi comme un courant intellectuel plus général pour parvenir enfin à comprendre pourquoi Vichy est " un passé qui ne passe pas ". Cette tendance ne correspond pas à un groupe social en particulier, mais aux intellectuels français qui partagent un même idéal de " juste milieu ".