L'usine de constructions mécaniques de Graffenstaden (1960-1986)
Institution:
Université Marc Bloch (Strasbourg) (1971-2008)Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
In the 1950s the mill of Graffenstaden who belongs to a great industrial unit the “Société Alsacienne de Constructions Mécaniques”, make of mechanics. In the 19th century the mill made engines and machine-tools and after 1945 the mill adds gears. The end of the fabrication of engines drives the mill to make engine for marshalling yards but it fails. In 1964 Alcatel take the place of S. A. C. M. And the digital machine tool take the place of the machine tool. The mill makes lathes for motor industry. The services of the mill reach home rule in 1970. The foundry make specific products for the machine tool industry. The fabrication of compressor fails because the mill do not choose the product adapted to the market. The new technique of fabrication of machine tool who make not the model of machine tool but only the new special part is not good understood by the mill. The machine tool plan (1981-1986) payed by the State, the Suez bank and the C. G. E. Cause the foundation of a particular company for the gears and the abort of the foundry. Today the mill gathers pieces of digital machine tool.
Abstract FR:
Dans les années 1950 l'usine de constructions mécaniques de Graffenstaden est une entreprise polyvalente appartenant à un grand groupe industriel, la Société Alsacienne de Construction Mécaniques. A ces anciennes fabrications remontant au 19ème siècle, les locomotives à vapeur et les machines-outils, elle en ajoute une nouvelle en 1945 les engrenages. Les engrenages sont développés pour augmenter la variété des productions dans le domaine de l'industrie ferroviaire considérée comme le métier principal de l'usine. L'arrêt de la fabrication des locomotives à vapeur est à l'origine d'une reconversion dans les locotracteurs qui échoue par manque de réorganisation industrielle. La disparition de la S. A. C. M. (1964) et sont remplacement par Alcatel permet le passage à la machine-outil à commande numérique et à la fabrication de tours pour l'industrie automobile. Ainsi l'usine abandonne l'industrie ferroviaire comme métier principal et la remplace dans ce rôle par la fabrication de machine-outil. L'autonomie des services accompagne cette réorganisation. Georges Besse adapte la fonderie aux exigences de fabrication de la machine-outil (1968-1971). Le développement des compresseurs n'atteint pas la rentabilité par manque de choix d'un produit précis avec des investissements ciblés (1962-1979). La modularité est acquise de manière trop incomplète de telle sorte que les centres d'usinage et les ateliers flexibles, évolutions de la machine-outil à commande numérique, n'apportent pas la rentabilité (1977-1984). Le plan machine-outil (1981-1986) payé par l'Etat, la banque de Suez et la C. G. E. Aboutit à la fonction d'une entreprise spécifique pour les engrenages (1984) et à l'abandon de la fonderie (1983). L'absence de rentabilité oblige l'entreprise de machine-outil à déposer le bilan (1986). Graffenstaden machine-outil appartient ensuite à Comau puis à Gilbert Fischer, elle assemble des centres de fraisage depuis 1992.