thesis

La question arménienne : de la veille de la Grande guerre au traité de Lausanne, d'après les archives françaises

Defense date:

Jan. 1, 1997

Edit

Institution:

Saint-Etienne

Disciplines:

Directors:

Abstract EN:

Based on documents issued from the French records, the main purpose of this ph. D. Deals with the ultimate stage of the Armenian issue from 1914 to 1923. This ph. D. Examines the Armenian genocide which was perpetrated over the World war I as well as the numerous repercussions generated by it. When this genocide nearly come over, revolutionary events dismembered the Russian empire and creating independent states. As a consequence a short-lived Armenian republic arised in 1918. This state disappeared in 1920 under the combined fire of the Moscow-Ankara axis, wars with its Transcaucasians neighbours and inertia of the entente's powers. After the great war, allied powers took no further interest in the Armenian issue by delaying the conclusion of a peace treaty with turkey. As a consequence, each allied power applied its own policy in Asia minor. Until its abandonment in Lausanne, the Armenian problem has been punctuated by feats of arms and not by interallied negotiations. Consequently, this situation has only diplomatically sanctionned militarian reality. After its funeral in 1923, the Armenian issue gave birth to the Armenian cause.

Abstract FR:

Basée sur des documents d'archives françaises, cette thèse traite de l'ultime phase de la question arménienne, de 1914 à 1923. Elle examine le génocide arménien perpétré au cours de la Première guerre mondiale et les multiples répercussions qu'il engendra. Alors qu'il venait à peine de prendre fin, des évènements à caractères révolutionnaires disloquèrent l'empire russe provoquant la création d'états indépendants. Ce fut dans ce contexte qu'une éphèmere République arménienne vit le jour en 1918. Cet État disparut en 1920 sous le feu conjugué de l'axe Moscou-Ankara, des guerres avec ses voisins transcaucasiens et de l'inertie des puissances de l'entente. Après la grande guerre les puissances alliées se désintéressèrent progressivement de la question arménienne et retardant la conclusion d'un traite de paix avec la Turquie. Chaque puissance alliée avait donc suivi sa propre politique en Asie mineure. Jusqu'à son abandon à Lausanne, le problème arménien fut rythmé par les faits d'armes et non par les négociations interalliées qui n'ont fait que sanctionner diplomatiquement la réalité militaire. Après son enterrement en 1923, la question arménienne laissa la place à la cause arménienne.