thesis

Les prisonniers de guerre étrangers dans le nord-est de la France (1803-1814)

Defense date:

Jan. 1, 2008

Edit

Institution:

Paris 4

Disciplines:

Authors:

Abstract EN:

Few studies on foreigners prisoners of war made by Napoleon's troops from 1803 to 1814 existed. The captives from countries coalized against french Empire were sent in the north-east of ancient France, politically safe. They experimented the change of war customs during these eleven years of conflict, announcing the XXth century's long and hard captivities. This thesis, after explaining the legal condition of the prisoners of war in the earlier XIXth century, attempt to evaluate their number interned in the north-east of France. The beginnings of the captivity, the transfer of pow to french Empire, their settlement in dump cities between the Marne and the Rhine rivers, their reactions face this long time captivity and finally their liberation will be successively analysed. This thesis shows that it is better to talk internment than confinement for the major part of Napoleon's captives.

Abstract FR:

Il y avait peu d'études sur les prisonniers de guerre étrangers faits par les troupes de Napoléon Ier de 1803 à 1814. Les captifs des pays coalisées contre l'Empire français furent en grande partie envoyés dans le quart nord-est de l'ancienne France, patriotiquement sûre. Ils ont expérimenté le changement des usages de la guerre qui s'opéra au cours de ces onze années de conflit, annonçant les longues et pénibles captivités du XXe siècle. Cette thèse, après avoir fait le point sur le statut juridique du prisonnier de guerre au tout début du XIXe siècle, tente d'évaluer le nombre de soldats ennemis internés dans le nord-est de la France. Sont ensuite successivement analysés les débuts de la captivité, les modalités du transfert des prisonniers vers l'Empire, leur installation dans les dépôts des cités comprises entre Marne et Rhin, leurs réactions face à cette longue période d'inactivité militaire et enfin leur libération. Cette thèse montre, au milieu d'une infinie diversité de cas, qu'il vaut mieux parler d'internement que de détention pour la majeure partie des prisonniers de guerre de l'époque.