La vie religieuse en Seine-et-Oise sous la Révolution
Institution:
Paris 1Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
The department of Seine-et-Oise is a new department that is composed of seven different dioceses of the ancien regime. In the end of the ancien regime, there was a certain diminution of the religious practice. The department of Seine-et-Oise distinguished itself from the beginning of the revolution by his civil and religious obedience to the ideal of 1789. The first great division among the clergy was that of the oath of 1791. Seventy-five percent of the clergy subjected to the oath made an oath purely et simply. The geography of the oath reveals the regional differences, especially between the towns et the villages. The dechristianisation of the year ii found in the department of seineet-oise a laboratory which consists of its internal et external agents. It showed itself by the negative et the positive signs. The dechristianisation of the year ii that can be described as a radical action of the detachment of the traditional religion failed immediately,inspite of the violent trauma produced by the dechristianisation. The clergy was affected by the dechristianisation in various ways and the messes will continue after the year II. The wound will take long time to be cured.
Abstract FR:
Le département de Seine-et-Oise est un nouveau département qui comporte sept différents diocèses de l'ancien régime. Nous avons pu constater à la fin de l'ancien régime une certaine diminution de la religion. Le département de Seine-et-Oise s'est distingué dès le début de la révolution par son ardente obéissance civile et religieuse à l'idéal de 1789. La première grande fracture a été celle du serment. 75,4% du clergé assujettis au serment a prêté le serment de janvier 1791 purement et simplement. La géographie du serment révèle des différences régionales considérables, surtout entre les villes et les campagnes. Par la suite la déchristianisation de l'an II a trouvé dans cette partie de l’Ile-de-France un laboratoire auquel ont constitué de façon complète des agents intérieurs et extérieurs. Il s'est traduit là des signes négatifs et des positifs de reconstruction. La déchristianisation de l'an II qui peut être décrite comme une tentative radical de déracinement des cultes religieux traditionnels a débouclé sur un échec immédiat, malgré le traumatisme violent qu'elle a produite. Le clergé a été lourdement affecte, pourtant et de façon variable, le culte va reprendre sur les débris du décadi et de la religion civique. Les plaies seront longue à cicatriser.