thesis

L'image des chefs d'Etat africains dans la presse française de 1960 à 1975 : Le Monde, Le Figaro, La Croix et L'Humanité

Defense date:

Jan. 1, 2010

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Institution:

Rouen

Disciplines:

Authors:

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Abstract EN:

Most of the African countries under colonial domination progressively gained independence in the eve of the sixties. Thus, that was the end of an era which took an outstanding part in the conception of a certain number of representations between colonizers and their subjects. In France, that transition would bring about a more and more fading interest in comparison to African questions, at least in two domains. However France's relationships with its former sub-Saharan African countries stayed unabated even after independence. But in the eighties, these relations were considered as neocolonialism. In spite of their particularity, these ties belong to a long traditional African psyche that has been conceived through ages. In order to avoid any form of formalism, our approach rather foregrounds mechanisms and factors which make such a former colonial society maintain its imagery of the African continent and Africans as well. So it's a typical context in which the media are called upon to evaluate that so called society. And statesmen recruit in order to represent Africa, as the latter's political personalities are the best reflection of the countries there are running, according to many western conceptions.

Abstract FR:

A l'orée des années 1960, la majorité des Etats africains jadis sous domination coloniale va progressivement accéder à l'indépendance. Ainsi se clot une ère historique qui a fortement contribué à l'édification d'un certain nombre de représentations entre dominants et dominés. En France ce passage allait entraîner un désintérêt de plus en plus patent par rapport aux questions africaines, du moins dans quelques secteurs. Pourtant, l'Hexagone continue, après ces autodéterminations, d'entretenir avec le continent noir, en particulier avec ses ex colonies, des relations assez étroites. Qualifiés par d'aucuns de néocolonialisme, ces liens furent l'objet de plusieurs récits, surtout au tournant des années 1980. Et en dépit de leur spécificité, ces rapports s'inscrivent tout de même dans un imaginaire populaire envers l'Afrique qui s'est construit au cours des siècles. Dans le dessein d'éviter tout formalisme, l'approche ici considérée cherche-t-elle à mettre en évidence les mécanismes et facteurs qui désormais animent cette société au sortir de la période coloniale dans sa perception du continent noir et des Africains en général. C'est donc dans ce cadre-ci que la presse est convoquée (de façon certes imparfaite et incomplète) comme baromètre de ladite société. Et pour représenter l'Afrique, les hommes d'Etat ont recruté. Car dans moult regards hexagonaux, leur personnalité se confond à s'y méprendre avec le pays dont ils ont la charge.