thesis

La conversion au christianisme dans l’antiquité tardive d’après l’exemple des élites italiennes (IVe-Ve s. ) : sens, formes et manifestations

Defense date:

Jan. 1, 2008

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Institution:

Paris 4

Disciplines:

Abstract EN:

Conversion to Christianity gains a new importance in Late Antiquity from that of Constantine. Trough the example of the Italian Elites in IVth and Vth c. A. D. , the cross-analysis of multiple sources allows a practical historical survey. Once clarified the meaning, nature and limits of this conversion, the author examines its progress among leading aristocratic families, then within each Italian province, and gives the major chronological and geographical trends. Next the author shall describe its process, and outline a kind of typology. Literary and iconographical representations also reveal its subjects and witnesses' own conceptualisation. Finally, appear conversion's immediate consequences : on one hand, through baptism, the entrance to the Church of an aristocracy, with its practices and ideals ; on the other hand, that of Christianity in aristocratic life, with fairly light changes, except in the case of asceticism choice.

Abstract FR:

La conversion au christianisme prend une ampleur nouvelle dans l'antiquité tardive avec celle de Constantin. En partant de l’exemple des élites italiennes aux IVe et Ve s. , l'analyse croisée des multiples sources permet une étude historique concrète. Une fois précisés le sens, la nature et même les limites de cette conversion, l'auteur examine ses progrès dans les principales familles aristocratiques, puis dans chaque province italienne, et en donne les grandes tendances chronologiques et géographiques. On peut ensuite décrire ses modalités, les mécanismes qui y conduisent, voire ébaucher une certaine typologie. Les représentations littéraires et iconographiques révèlent aussi la vision qu’en ont ses acteurs et témoins. Enfin apparaissent ses manifestations directes : par le baptême, l'entrée dans l'Église d'une élite avec ses pratiques et ses idéaux ; et celle du christianisme dans la vie aristocratique, avec des modifications finalement limitées, sauf en cas d'engagement ascétique.