Goumiers, Spahis et tirailleurs marocains de l'armée française : engagement, parcours et oubli (1908-2006)
Institution:
Paris 1Disciplines:
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Abstract EN:
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Abstract FR:
Ce travail aborde l'histoire des anciens combattants marocains de l'armée française a l 'époque. Coloniale. La constitution des premières formations marocaines d' « indigènes» mise en place par l’armée française coïncide avec la genèse du protectorat français au Maroc. Cette expérience, tentée dans la région des Chaouïa, a donné naissance, dans le courant du dernier trimestre de 1908, a six goums mixtes marocains distincts. Toutefois, la construction des formations militaires « indigènes» n'allait prendre d'ampleur au Maroc qu'au lendemain de la conclusion du traite de protectorat en 1912. Année à partir de laquelle les unités formées sont, sans cesse, mises a l'avant garde de l'action militaire coloniale. De plus, leur contribution dans les deux conflits mondiaux au service de la France, a été, a chaque fois, déterminante. Le dernier théâtre d'opérations ou ces troupes sont utilisées est l'Indochine voir pour certaines l'Algérie voisine. Cette contribution militaire des combattants marocains a, par ailleurs, amené la question de leur statut juridique au sein de l'armée française. Avec l'indépendance du Maroc en 1956, les anciens' combattants marocains continuent de percevoir une pension de l’Etat français au titre de leur parcours militaire. Pour des raisons purement économiques, les pensions militaires, versées a tous les anciens combattants originaires des pays de 1 'ex-empire colonial français, sont « cristallisées» en 1959. Dorénavant ces pensions ne connaîtront plus aucune augmentation pour suivre les fluctuations inflationnistes contrairement a celles versées a leurs frères d'armes français.