thesis

Le maître dans tous ses "états" : sujétion, théologie politique et royauté : dynastie mérinide (VIIe-IXe/XIIIe-XVe siècles)

Defense date:

Jan. 1, 2004

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Institution:

Paris, EHESS

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Abstract EN:

This thesis is spared of the ideological and symbolic program of the marinid dynasty (1269-1465). In the first part, the autor emphizes on the emergence of a new sovereign's figure, the "prepossessing mater's" (nawlâ) in the bosom of the royal house (dâr al-mulk), who finds his meaning in the kind of governence used by the marinid's sultans, among tribes, blood relationships and dependents. The second part studies the lexical construction of this figure through all the emblematical and graphical's supports (numismatic, monumental's epigraphy, diplomatical's letters, poems) to emphize the existence of a political theology centered on a two faced figure : the "master-slave" (nawlâ-abd Allâh). This statement borrows his main arguments from the islamic mystic and coincides with the Shadhilism's appearance in North Africa. The last part turns around the symbolic of power and studies the organizes convergence between historiographical topics, monumental program, emblems, and ceremonial.

Abstract FR:

La thèse est consacrée au programme idéologique et symbolique de la dynastie mérinide (1269-1465). Dans la première partie, l'auteur souligne l'émergence d'une nouvelle figure souveraine, celle du "maître prévenant" (mawlâ) au sein de la Maison royale (dâr al-mulk), qui trouve son sens dans le type de gouvernance mis en oeuvre par les sultans mérinides, entre tribu, parentèle et clientèle. La seconde partie étudie la construction lexicale de cette figure à travers l'ensemble des supports emblématiques (numismatique, épigraphie, diplomatique, poèmes), pour souligner l'existence d'une théologie politique centrée sur une figure à deux versants, celle du "maître escalve" (nawlâ et abd Allâh). Cet énoncé emprunte ses principaux arguments à la mystique islamique et coïncide avec l'apparition du Shâdhilisme au Magrheb. La dernière partie porte sur la symbolique du pouvoir et étudie la convergence organisée entre thèmes historiographiques, programme monumental, emblèmes et cérémonial.