thesis

La gestion du trésor royal à la fin du treizième siècle : Procédés et méthodes comptables : Les ressources du trésor

Defense date:

Jan. 1, 2005

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Institution:

Brest

Disciplines:

Directors:

Abstract EN:

At the end of 1295, Philip the Fair takes back from Temple the treasury management, but the new Louvre's royal treasury uses proceedings drifted from Temple. Operations in the diary from 1298 to 1300 are for half part cash operations, and for the other part transferring and other writing operations. The net receipts added to the king's account are, those two years, 2 194 002 parisis pounds, dividing in 1 491 609 pounds coming from coining profits, 357 147 pounds from décime tax and other Church contributions, 68 506 pounds from centième and cinquantième taxes paid by laics, and 204 012 pounds from southern seneschalcies revenues. The treasury receives also 302 793 pounds added on northern bailiffs accounts, without transferring them on king's account. The expedients that the king must use because of insufficiency of his ordinary revenue just procure him a temporary treasury comfort, before a new degradation of his financial situation.

Abstract FR:

A la fin de 1295, Philippe le Bel reprend au Temple la gestion de son trésor, mais le nouveau trésor royal du Louvre use de procédés dérivés de ceux des Templiers. Les opérations de son journal de 1298-1300 sont pour moitié des opérations en espèces, et pour l'autre moitié des virements et autres opérations en écritures. Le montant net des recettes portées au compte du roi pendant ces deux années est de 2 194 002 livres parisis, dont 1 491 609 livres provenant du monnayage et de divers gains monétaires, 357 147 livres des décimes et autres contributions de l'Eglise, 68 506 livres du centième et des cinquantièmes levés sur les laïcs, et 204 012 livres du revenu des sénéchaussées méridionales. Le trésor encaisse en outre au compte des baillis, sans les virer au compte du roi, 302 793 livres. Les expédients auxquels l'insuffisance de ses revenus ordinaires contraint le roi ne lui procurent qu'une aisance de trésorerie temporaire, bientôt suivie d'une nouvelle dégradation de sa situation financière.