Offices et pouvoir : le déclassement du patriarcat vénitien (fin 15e-début 16e siècle)
Institution:
Toulouse 2Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
By the end of the Middle Ages, the Venetian people had to deal with lots of problems. The State had to face an unknown public debt and maintain public order. Then, it was hurted by tensions into the leading group and from some foreign princes, especially in christian Europe, stressed to distroy the influence and political power of the Serenis-sima, on the Mediterranean area. They also thought to assume its dominion. Those Venetian nobles, now too numerous, were subjected to a fall in status (déclassement) which process had been started at the end of the XIIIth Century, by the partisans of a conservative oligarchy, very jealous of its domination. It’s around the definition of this social class (first part), born to rule the City (second part), that the destiny of a majority of patricians happened at the beginning of the XVIth Century. As actors than victims of this refoundation (third part), the Venetian nobles tried not to fall into the traps set by the ones who looked for exclusion – and then, abandon – of a majority of nobles, to their destiny of decaduti. To fight against those tendencies, they reinforced and developed their familiar and friendly relationships (fourth part).
Abstract FR:
À la fin du Moyen Âge, les Vénitiens affrontaient de multiples difficultés. L’État devait faire face à un déficit public inégalé tout en maintenant la paix publique, alors mise à mal par les tensions internes au groupe dirigeant ainsi que les manœuvres de princes étrangers, désireux d’anéantir la puissance de la Sérénissime en Méditerranée et de s’approprier les territoires sujets de Venise. Les nobles, devenus trop nombreux, subirent un déclassement orchestré dès la fin du XIIIe siècle, par les tenants d’une oligarchie de plus en plus conservatrice et jalouse de sa domination. Au début du XVIe siècle, c’est autour de la définition de cette classe sociale (première partie), née pour gouverner la Cité (deuxième partie), que se joua le destin d’une majorité de patriciens. Tout autant acteurs et victimes de cette refondation (troisième partie), les nobles vénitiens tentèrent d’éviter les pièges tendus par les partisans de l’exclusion – et donc de l’abandon – de la majorité à leur destin de déclassés, en renforçant et en développant leurs réseaux familiaux et amicaux (quatrième partie).