thesis

La municipalité d'une Bonne Ville : Douai à la fin du Moyen Age (1384-1531)

Defense date:

Jan. 1, 2009

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Institution:

Lille 3

Disciplines:

Authors:

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Abstract EN:

In 1531, the Douaisiens ask the emperor Charles Quint to cfreate faculties. For Douai, the university was the only hope to repopulate the town and to energize the urban economy. Douai was described like the place which presented only avantages but the project failed. Douai was really integrated in the burgundian space but the Douaisiens never accepted to submite to the burgundian state

Abstract FR:

"En 1531, les échevins douaisiens demandaient à l'Empereur Charles Quint la création en leur ville d'une ville d'une université. Douai, une des cinq Bonnes Villes de Flandre se présentatit comme un corps doté de beaux privilèges, soudé par une mémoire commune et la conscience d'une identité collective. Elle subissait alors la récession de la draperie. Tout au long de la période bourguignonne, les échevins avaient encouragé la reconversion de l'économie urbaine et lutté contre une crise démorgaphique. Malgré les subventions votées et l'ouverture de la bourgeoisie, ils n'étaient pas parvenus à endiguer le peuplement. L'université était le dernier espoir pour la ville de s'inscrire d'une manière nouvelle au sein du réseau urbain en cours de réorganisation. D'après les échevins, nulle autre ville ne pouvait d'ailleurs prétendre à l'installation d'une université tanrt les avantages douaisiens étaient incomparables : idéalement située au cœur de terres productrices, reliée à la Flandre et à la mer du Nord par la Scarpe, régulièrement approvisionnée, inexpugnable, elle garantissait aux habitants la sceurté physique et spirituelle. Cependant, bien que parfaitement intégrée en l'Etat bourguignon, fidèle entre toutes, la ville se situait en zone frontière, en périphérie. Son économie, les finances publiques, ainsi que les revenus des élites reposaient alors sur les flux instables de marchandises. Les élus et les "seigneurs" bourgeois par ailleurs, trop orgueilleux et trop conservateurs, manquant d'ambition et de dynamisme privilégièrent leur indépendance en refusant régulièrement de se soumettre à l'Etat en formation. Charles Quint en 1531 ne pouvait que leur refuser l'université"