thesis

Le post-néolithique en région sahélo-soudanienne : exemples camerounais

Defense date:

Jan. 1, 1990

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Institution:

Paris 1

Disciplines:

Authors:

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Abstract EN:

The definition of the strategic period called iron age requires in terra incognita a regional approach established on dated corpus and sequences of prehistoric civilizations. The sequential typology obtained allows to propose the first hypotheses about traditional peoplings whose roots go beyond any written records. Two civilizations occupy the diamare area : salakian and mongossian devlopping from ad 500 into two phases, the second one beginning together with a climatic deterioration in the 14th century ad. The both differ from the traditional cultures known from their material kit. Those scattered and individualistic civilizations badly resisted the neighbouring states : bornu, baghirmi, mandara and the migrations following their blows re-aggregations followed the spliting and brought about new groups ancestors of the traditional cultures. Salakian and mongossian ended in the 17th century ad, the earliest period referred to by to-day oral traditions.

Abstract FR:

Définir le post-néolithique période stratégique pour l'histoire des peuplements en Afrique sahelo-soudanienne requiert en terre inconnue une approche régionale à partir de séquences et corpus dates des civilisations antihistoriques. La typologie de ces séquences permet de poser les premières hypothèses quant aux peuplements traditionnels dont les racines plongent au-delà de toute documentation écrite. Deux civilisations se partagent le Diamaré : le salakien et le mongossien développés à partir de 500 ad en deux phases dont la deuxième débute au 14eme siècle ad au moment d'une oscillation climatique aride. Ces deux civilisations diffèrent des cultures traditionnelles connues par leur culture matérielle. De type dispersé et individualiste ces anciennes civilisations ont mal résisté aux impacts des états voisins : Bornou, Baguirmi, Mandara et aux migrations qui s'ensuivirent. Celles-ci provoquèrent éclatements et recompositions des groupes aboutissant aux ethnies traditionnelles connues. Le salakien et le mongossien en effet disparaissent au 17eme siècle ad, date limite de validité des traditions orales actuelles recueillies.