Les conditions de travail et les grèves des ouvriers à Paris de 1919 à 1935
Institution:
Paris 7Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
The presents theisi is organized in three axis. The first one gives a broad outlook of the labour conditions of the parisian workers between 1919 and 1935. It underlines the frequent painfulness of these conditions, not much different from before world war i, while the methods of labour rationalization have not really been applied where large scale industry was but little established. The second part describes and analyses the movement of strikes and their components. It appears that years 1919-1935 have known comparatively few social conflucts, at a time when the circumstances, particulary in the economic area did not favour the working class pugnacity. In the capital city, metal workers were in the forefront of the social movement, ahead of the building-trade. Moreover, when they went on strike, the workers most of the time claimed and increase in their salaries. The last part considers the progress of social movements. From 1919 to 1935, a real rationalization of the strike took place under the influence of very active trade unions. As to the other actors, namely the state and the employers, though inclined to repress easily they could also play conciliation.
Abstract FR:
Cette these s'organise autour de trois axes. Le premier offre un panorama des conditions de travail des ouvriers parisiens entre 1919 et 1935, qui fait ressortir la frequente penibilite de celles-ci, qui ne se sont guere modifiees par rapport a l'avant premiere guerre mondiale, tandis que les methodes de rationalisation du travail ne se sont pas franchement installees la ou la grande industrie n'etait que fort peu implantee. La seconde partie presente et analyse le mouvement des greves et leurs composantes. Il apparait que les annees 19191935 ont connu relativement peu de conflits sociaux, a un moment ou la conjoncture, particulierement dans le domaine economique, entravait la combativite ouvriere. Ce sont les metallurgistes qui, dans la capitale, s'installerent a la pointe du mouvement social, supplantant les ouvriers du batiment. En outre, lorsqu'ils se mettaient en greve, les ouvriers reclamaient le plus souvent une amelioration de leur salaire. La derniere partie etudie le deroulement des mouvements sociaux. Entre 1919 et 1935, on assista a une veritable rationalisation de la greve, sous l'influence d'organisations syndicales tres presentes. Quant aux autres acteurs des conflits du travail, l'etat, et surtout, le patronat, prompts a la repression, ils se montraient egalement capables de jouer la conciliation.