Marchés incomplets, cours boursiers, monnaie et système bancaire
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Paris 1Disciplines:
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Dans le premier chapitre nous nous intéressons à démontrer l'existence d'un équilibre dans une économie avec marchés incomplets et actifs nominaux, où les préférences des agents sur leurs ensembles de consommations peuvent être non-ordonnés et ne satisfont pas d'hypothèse de monotonie. Quand nous relaxons l'hypothèse de stricte positivité des ressources initiales, nous devons introduire des hypothèses de survivance et d'irréductibilité adéquate dont la formulation est le but de ce chapitre. Le deuxième chapitre traite du choix d'une distribution pertinente pour modéliser la série représentant les retours des actifs. Bien que la théorie financière classique s'appuie largement sur l'hypothèse que les retours des actifs sont distribués selon la loi normale, les résultats empiriques suggèrent une distribution plus épaisse. Dans cette étude, nous adaptons une approche alternative pour mieux modéliser cette distribution en utilisant une famille bien connue de probabilités: les lois stables. Nous traitons alors de la question naturelle de l'estimation des paramètres associes. Cette question est d'autant plus fondamentale que l'estimation du paramètre de forme est liée au problème de la modélisation du phénomène de longue mémoire observé sur la série des retours. Pour ce dernier point, l'utilisation des modèles ARFIMA nous permet de confirmer les résultats obtenues. Le troisième chapitre cherche à valoriser la monnaie. Dans un modèle d'équilibre général à deux périodes avec marchés incomplets et actifs nominaux, on introduit un système bancaire afin d'expliquer le rôle de la monnaie comme moyen de transaction. Ce système bancaire est consisté d'une part de banques privées et d'autre part d'une Banque Centrale. En outre, les consommateurs et les banques ont des ressources initiales en monnaie. Les premiers maximisent leur utilité et les secondes leurs profits. En ajoutant une contrainte, dite "cash-in-advance", aux contraintes de budget, on montre qu'il existe un équilibre monétaire où la monnaie a de la valeur grace à son rôle de transaction.