Impact de la densification pavillonnaire sur les consommations énergétiques de chauffage des ménages : cas de la métropole Aix Marseille Provence
Institution:
Aix-MarseilleDisciplines:
Directors:
Abstract EN:
The suburban habitat is needed since the seventies as the urban form most attractive for the French. Today, more than 80% of the population would like to live in detached houses and in relation to nature. On the other hand, these houses, as they are currently developing, are often the subject of debate because of the way of life that they generate but also in terms of nibbling agricultural / natural space. The metropolis Aix-Marseille Provence escapes this phenomenon and recored a growing peri-urban growth. From this periurbanisation, energy consumption related to buildings remains the least investigated parameter since it is difficult if not impossible to estimate building energy balances by building over a large area. Based on this observation, I wondered about the levers to control this peri-urbanization. This reflection comes from the fact that, at present, the state continues to multiply the progress in terms of urban renewal, notably with the appearance of the SRU law in 2000, then recently the ALUR law in 2014. This work of research considers that densification could be a means of ensuring a social, generational and functional mix in fabrics that are today dedicated to the sole function of housing, while decreasing their energy needs. To verify this hypothesis, an experimental work was developed with the inhabitants of the subdivision « La Clairnande », where it was a question of evaluating through energy needs several densification scenarios
Abstract FR:
L’habitat pavillonnaire s’impose depuis les années soixante-dix comme la forme urbaine la plus attrayante pour les français. Aujourd’hui, on compte plus de 80% de la population qui souhaiterait vivre en maison individuelle et en rapport avec la nature. En revanche, ces maisons, telles qu’elles se développent actuellement, font souvent l’objet de débats en raison des modes de vie qu’elles engendrent mais aussi en termes de grignotage d’espace agricole/naturel. La métropole Aix-Marseille Provence n’échappe pas à ce phénomène et enregistre une croissance périurbaine de plus en plus importante. De cette périurbanisation, les consommations d’énergie liées aux bâtiments restent le paramètre le moins investigué puisqu’il est difficile sinon impossible d’estimer les bilans énergétiques bâtiment par bâtiment sur un large territoire. Partant de ce constat, je me suis interrogée sur les leviers permettant de contrôler cette périurbanisation. Cette réflexion est issue du fait qu’à l’heure actuelle, l’état ne cesse de multiplier les progrès en termes de renouvellement urbain notamment avec l’apparition de loi SRU en 2000, puis récemment la loi ALUR en 2014. Ce travail de recherche considère que la densification pourrait être un moyen d’assurer une mixité sociale, générationnelle et fonctionnelle dans des tissus qui sont aujourd’hui dédiés à la seule fonction d’habitation, tout en diminuant leurs besoins énergétiques. Pour vérifier cette hypothèse, un travail expérimental a été élaboré auprès des habitants du lotissement « La Clairnande », où il était question d’évaluer à travers des besoins énergétiques de plusieurs scénarios de densification