Abstract FR:

Ce travail propose de considérer les systèmes d'information comme des systèmes de signes. Leur conception est définie comme un processus permanent et distribué de construction de connaissances par une organisation. La méthode propose de produire des descriptions à l'aide de deux opérateurs : un découpeur et un regard, elle fournit des règles relatives pour décider de la qualification d'une entité et elle conduit à reconnaitre les modèles comme des états du processus de conception. Les formalismes des réseaux sémantiques, en particulier celui des langages terminologiques, montrent la nécessité de distinguer plusieurs niveaux dans la représentation : un niveau pour la description des faits et un autre pour les définitions de concepts. Deux idées essentielles sont cependant discutées : l'existence de primitives universelles de représentation des connaissances et la définition des concepts par des conditions à la fois nécessaires et suffisantes. Le système de représentation s'articule sur trois niveaux reliés : la composante instances (les exemplaires) pour le niveau symbolique, la composante individu-type pour une description générale et la composante conceptuelle pour des définitions abstraites. Le niveau descriptif utilise les concepts d'acteur, d'agent et de ressource pour produire des descriptions d'entités qui regroupent les perspectives données, activités et comportement. Le niveau conceptuel s'obtient par abstraction des descriptions. Il utilise un modèle fondé sur une hiérarchie de concepts, définis par des caractéristiques nécessaires. Il conserve les propriétés de la grille de lecture acteur, agent et ressource. Une description est reliée à un concept par un lien est-un construit au moyen de connecteurs de disjonction et de conjonction. Ainsi le graphe des concepts sous lequel tombe un individu-type peut être représenté de facon progressive et évolutive.