Optimisation de la structure poreuse d’implants en phosphate de calcium pour application de comblement osseux et relargage in situ d’un principe actif
Institution:
Lyon, INSADisciplines:
Directors:
Abstract EN:
Calcium phosphate bone substitutes processed from hydroxyapatite and tricalcium phosphate are now considered as the most promising alternative to autologous bone grafts. However, the control of porosity morphology is a key-point to guaranty healing success. In this work porous materials composed of 70 % hydroxyapatite and 30 % tricalcium phosphate were processed by slip casting. Micro and macroporosity were controlled by sintering temperature and porogen particles addition respectively. Three types of materials with contrasting porous morphologies were obtained. Their porosity interconnection was quantified by mercury intrusion porosimetry and their osteoconductive potential was assessed in vitro by cell culture. One of these materials was then chosen to incorporate gentamicin for local delivery in a prophylactic purpose. Within 30 h the antibiotic was released in vitro, witch is compatible with the recommendations for antibiotic use in a prophylactic application
Abstract FR:
Les substituts osseux en hydroxyapatite et phosphate tricalcique sont maintenant considérés comme la meilleure alternative à la greffe autologue. Cependant, la morphologie de leur porosité doit être contrôlée pour garantir le succès de l’intégration osseuse. Dans ce travail, des matériaux poreux composés de 70 % d’hydroxyapatite et 30 % de phosphate tricalcique ont été élaborés par coulage en barbotine. Leur micro et macroporosité ont été contrôlées respectivement par la température de frittage et l’ajout de particules porogènes. Trois types de matériaux de morphologie poreuse contrastée ont ainsi été obtenus. L’interconnection de leur porosité a été quantifiée par porosimétrie mercure et leur potentiel ostéoconducteur par des cultures de cellules in vitro. L’un de ces matériaux a ensuite été choisi pour incorporer de la gentamicine pour un relargage local dans un but prophylactique. Le relargage étudié in vitro s’est fait sur moins de 30 h, ce qui est compatible avec l’application visée