thesis

Évaluation de la protection contre la corrosion de couches d'anodisation développées sur les alliages d'aluminium 7050 T74 et 2214 T6 : influence de dépôts de carbone pulvérulent

Defense date:

Jan. 1, 2002

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Institution:

Toulouse, INPT

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Les travaux ont porté sur la caractérisation des couches d'oxyde développées sur les alliages d'aluminium 7050 T74 et 2214 T6 par anodisation en milieu sulfurique suivie d'un colmatage dans une solution d'acétate de nickel et de cobalt. Le comportement en corrosion des couches d'anodisation a d'abord été corrélé à leur microstructure. Les microscopies électroniques à balayage et en transmission ont montré l'influence de la nature de l'alliage sur la morphologie des couches d'oxyde. Pour l'alliage 7050, les couches d'anodisation présentent une surface peu poreuse associée à une structure interne quasi-colonnaire. Pour l'alliage 2214, on observe une structure désorganisée associée à des cavités en surface. Les analyses chimiques réalisées par spectroscopie à décharge luminescente ont montré un enrichissement en éléments de bain de colmatage pour les deux alliages, plus important cependant pour l'alliage 2214 vu sa structure plus poreuse. La spectroscopie d'impédance électrochimique utilisée pour évaluer le comportement en corrosion des couches dans une solution de NaCl O,1 M au potentiel de corrosion, a montré que la couche colmatée de l'alliage 7050 est plus performante du fait de sa structure plus homogène. Nous avons ensuite étudié l'influence du milieu, des prétraitements de surface et des paramètres d'élaboration des couches sur leur comportement en corrosion. Cette étude nous a permis de déterminer les paramètres pertinents pour décrire la dégradation des couches et de montrer que les performances anticorrosion d'une couche dépendent de l'état de surface du substrat, de l'épaisseur et de la durée de colmatage des couches. Enfin, l'étude de l'influence du carbone sur le comportement en corrosion des couches d'oxyde, a montré que le carbone accélère la dégradation des couches d'anodisation uniquement lorsque celles-ci présentent des défauts permettant le contact métal/carbone, ce qui se produit lors d'un maintien à des températures supérieures à 100°C.