Abstract FR:

Actuellement, la principale voie d'amélioration des performances des aciers magnétiques utilisées dans les machines tournantes est l'obtention d'une texture préférentielle type "cubique" {100}<001> ou planaire {100}<0vw>. De plus, pour l'ensemble des tôles magnétiques, le laminage à chaud est une étape incontournable du procédé. Or il a été montré antérieurement que des microstructures de laminé à chaud non recristallisées et fortement déformées hétérogènement coïncidaient avec l'émergence d'une texture finale prononcée et une sensible amélioration des performances magnétiques. Nous avons examiné en laboratoire les possibilités d'obtention de textures {100} par laminage à chaud pour des alliages Fe Si et Fe Si Al d'au moins 0, 1 mm d'épaisseur. L'étude de l'importance des différents recuits et laminage à froid du procédé nous ont permis de préciser la part de divers phénomènes (taux de réduction globale, hétérogénéité du laminage à chaud, teneur en aluminium, microstructure initiale) dans l'accroissement des performances. Enfin, la croissance anormale de germes favorablement orientés a été envisagée pour les alliages Fe Si par l'intermédiaire d'inhibiteur AIN et est une voie de progrès pour le futur. Pour des applications à plus hautes fréquences (supérieure à 50 Hz) l'épaisseur des tôles doit être inférieure à 100 microns pour limiter les courants induits. Partant de travaux anciens, des tôles minces en texture "cubique" ont été obtenues par simple ou double laminage à froid de tôles G. O. Commerciale associés à une croissance anormale contrôlée par différence d'énergie de surface. Nous montrons en particulier l'importance de l'état de recristallisation primaire comme point de départ de la croissance anormale et son influence sur la qualité de la texture finale obtenue sur les performances magnétiques