Abstract FR:

A l'heure actuelle, la détection sous-marine se fait essentiellement par ondes acoustiques grâce a des appareils de détection immerges, fixes en général sous la coque des navires. Ces systèmes ne permettent pas de connaitre parfaitement le milieu d'évolution du bâtiment (bateau ou sous-marin), puisqu'il est impossible, avec un sonar, de détecter ou de classifier des objets dérivants faiblement immerges. L'objet de notre étude était de démontrer la possibilité de détecter et surtout d'identifier des objets a travers une interface de caractéristiques inconnues, a partir d'un bateau a une distance suffisante (permettant ainsi au navire de manœuvrer pour les éviter), c'est-a-dire en incidence rasante (environ 2 par rapport a l'horizontale), ceci a l'aide de l'imagerie active par laser (lidar). Dans une première série d'expériences, nous avons prouve qu'il était non seulement possible de détecter les cibles mais aussi de les discriminer par un codage planimétrique. En utilisant le formalisme de Mueller, nous avons réussi à identifier des cibles échantillons de nature diverse en comparant leurs caractéristiques connues dans l'air et celles obtenues dans l'eau. Nous avons aussi montre que le vent n'est pas un facteur négligeable et que suivant sa direction, sa force, les résultats sont plus ou moins dégrades. Nous avons alors cherche à améliorer la détection optique en exploitant sa nature vectorielle par le biais de la polarisation. Nous avons étudie l'effet du codage planimétrique sur le niveau du signal détecte, et tente de mettre en évidence un contraste planimétrique, associe a des invariants planimétriques, qui nous permette de mieux déceler la présence d'un objet. Cette approche a permis de mettre en évidence une position planimétrique préférentielle Co-polarisée verticale.