thesis

Pour une intégration des mobiliers-émergences de réseaux dans l'espace public urbain : le cas du Grand Lyon

Defense date:

Jan. 1, 1994

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Institution:

Lyon, INSA

Disciplines:

Authors:

Directors:

Abstract EN:

The early 18th century saw the appearance in French cities of the first urban service networks, in a context of economic growth, technological effervescence and public hygiene, which had been declared in the public interest by the State. These service networks, as the vector of the public services and urban menities that city a-dwellers expected, appropriated and structured urban public space, which is defined in the context of this research as the space of external collective life that is managed by the public authorities. At the end of the 20th century and m response to the demand from a city-dwelling society that consumes urban functionalities, service networks, together with their constructive works and miscellaneous operating equipment - i. E. The street furniture and emergent service network elements - clutter and downgrade public space, which they use as the exclusive vector of their proliferation. In a first stage, the research conducts a theoretical formalization of this urban problem area, highlighting the crisis situation of public space, discredited and disfigured as it is by the spectre of the functional aspect that stems from the omnipresence of street furniture and emergent service network elements on urban surfaces. The plethora and atypically of these elements destroy the symbolic values of the cityscape and act as a barrier to the perception and appropriation of public space. The second· stage of this research proposes the first outlines of a solution to this worrying situation by means of a technological process of putting emergent service network elements underground and of a contractual procedure for integrating them into service rooms and niches built into the facades of private buildings bordering on the public domain. The ultimate 'Objective of the research is to free today's cluttered urban surfaces, to mask the inhibiting marks of hyper technical urban development and ta identify urban forms and peculiarities, so as to promote the reappearance of the aesthetic, symbolic and cultural dimensions of public space, which have been recognized through the history of cities as the catalyst of social life and urban coexistence.

Abstract FR:

Au début du XVIIIe siècle, en France, dans un contexte de croissance économique, d'effervescence technologique et d'hygiène de vie déclarée d'utilité publique par l’État, apparaissent en ville les premiers réseaux techniques urbains qui, en tant que vecteur des commodités et services publics, s'approprient et structurent l'espace public urbain, défini dans le cadre de ce travail comme l'espace de la vie collective extérieure géré par la puissance publique. A la fin du XXe siècle, en réponse à la demande d'une société citadine consommatrice de fonctionnalités urbaines, les réseaux, accompagnés de leurs ouvrages et équipements d'exploitation divers - les mobiliers-émergences de réseaux – encombrent et dégradent l'espace public qu'ils utilisent comme support exclusif de leur prolifération. Dans un premier temps, ce travail procède à une formalisation théorique de cette problématique urbaine, qui met en évidence un espace public en situation de crise. Disqualifié et dénaturé par le spectre du fonctionnel émanant de l'omniprésence des mobiliers-émergences de réseaux sur les surfaces urbaines. Pléthoriques et atypiques, ces mobiliers-émergences annihilent tes valeurs symboliques du paysage urbain et sont autant d'entraves à la perception et à l'appropriation de l'espace public. Dans un deuxième temps, cette recherche propose, par le biais d'un procédé technologique d'enfouissement des émergences techniques des réseaux et d'une procédure contractuelle d'intégration de ces éléments dans des locaux et niches en façade, réservés dans les constructions privées bordant le domaine public, les premières ébauches de solution à cette situation préoccupante. L'objectif final escompté vise à libérer les surfaces urbaines aujourd'hui illisibles, à masquer les empreintes réfrénantes de l’hyper technicité de la ville et à dégager des formes et singularités urbaines, pour favoriser la résurgence des dimensions esthétique. Symbolique et culturelle de l'espace public, reconnues, à travers l'histoire des villes, comme le catalyseur de la vie sociale et de la convivialité urbaines.