Interactions entre sucres et lectines dans l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine de type-1
Institution:
Paris 13Disciplines:
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Abstract FR:
L'objectif de cette thèse est de déterminer les effets de certains glycoconjugués et lectines sur l'infectivité du VIH-1. Elle comporte des généralités sur le rôle de ces molécules dans un grand nombre de systèmes biologiques y compris l'infection par VIH-1. Ce virus présente à sa surface une glycoprotéine qui se fixe sur le cd4 des cellules cibles. Cette glycoprotéine possède des glycanes capables de fixer des lectines et la propriété de lier spécifiquement des résidus g1cnac et man. Cependant aucune des glycoprotéines testées dans les expériences d'infection de lignées de cellules cd4+ n'a eu d'effet sur le pouvoir infectieux du VIH-1. Par contre, des glycoprotéines naturelles la fetuine ou l'asialofetuine ralentiraient la réplication virale dans les cellules monocytaires u937 et non dans les cellules lymphoïdes cem13. La fixation d'une lectine végétale, le cona, à la surface de cellules monocytaires, bien que n'abolisant pas la liaison entre la gp120 et le cd4, inhibe l'infection de ces cellules. Du virus opsonisé par cette lectine perd son activité, bien que la fixation de la gp160 recombinante sur les cellules soit augmentée. La gp 120 se lie spécifiquement à certains glycolipides comme le sulfatide, détecté à la surface de certaines cellules cd4+. L'absence d'inhibition d'infection de ces cellules après liaison de leur sulfatide à un anticorps monoclonal (a2b5) suggère que la fixation de la gp120 sur ce glycolipide ne serait pas suffisante pour permettre l'infection par VIH-1.