thesis

Tomographie à haute résolution par rayons X : application à l'étude de la perte osseuse chez le sujet âgé

Defense date:

Jan. 1, 1998

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Institution:

Lyon, INSA

Directors:

Abstract EN:

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Abstract FR:

Ce travail de recherche a pour but l'approche des mécanismes du vieillissement osseux. En vue d'expliquer la variabilité de la résistance mécanique de l'os spongieux, nous avons déterminé, de manière non invasive (tomographie par rayons X à haute résolution (HRCT)) des paramètres caractéristiques de l'architecture osseuse, sur modèle animal (vertèbres de brebis âgées) et sur l'homme (vertèbres, calcanéums). Un premier tomographe a permis d'obtenir des coupes de résolution spatiale égale à 3,3 paires de lignes par mm (150 microns). Nous avons également construit un second tomographe de résolution ajustable entre 8 et 200 microns. Des méthodes spécifiques de segmentation ont été développées, afin d'extraire des paramètres de structure et de connectivité. Par ailleurs, l'architecture osseuse a été caractérisée par des paramètres issus d'une analyse de la texture des images. Dans un premier temps, les essais mécaniques la HRCT et d'autres techniques d'investigation de la qualité osseuse (mesures de densité physique et absorptiométrique, histomorphométrie) ont été mis au point sur modèle animal. Sur les calcanéums humains, W1 examen ultrasonore a complété les mesures précédemment citées. Les paramètres HRCT, validés par comparaison avec l' histomorphométrie (technique ayant une excellente résolution mais destructive) ont mis en évidence des corrélations significatives avec la contrainte maximale en compression et le module d Young. De fortes corrélations ont également été obtenues entre la mécanique et la densité apparente ou les paramètres ultrasonores déterminés sur le calcanéum. La HRCT de résolution 150 microns semble suffisante pour déterminer des paramètres indispensables à la construction d'un modèle du comportement biomécanique de l'os. Cette résolution offre l'avantage de délivrer une dose compatible avec une application in vivo. Cette conclusion ouvre des perspectives de recherche pour la mise au point d'appareillages non invasifs permettant l'évaluation clinique du risque fracturaire vertébral.