Abstract FR:

Les rejets urbains par temps de pluie entrainent des dégradations importantes dans les milieux récepteurs où ils sont rejetés sans traitement. Au Cergrene, une base de données a été constituée, avec l'aide financière de l'agence de l'eau Seine-Normandie. L’exploitation de 17 campagnes de mesures (provenant de 7 sites séparatifs, 4 sites séparatifs pollués et 6 sites unitaires) a pour objectifs de caractériser la pollution rejetée par temps de pluie et de fournir des éléments sur les dimensions des ouvrages de traitement. Malgré la quantité importante de données, il a fallu reconstituer les données manquantes. Pour cela, nous avons établi des équations de régression, puis nous avons pu établir les masses de pollution rejetées annuellement sur chaque site. L’étude des polutogrammes existants (variation de la concentration en cours d'écoulement) a montré que les premiers flots ne sont pas plus pollués sur les sites unitaires que sur les sites séparatifs, et la pollution qu'ils contiennent n'est pas très importante. Pour traiter les rejets urbains par temps de pluie des expérimentations ont déjà montre que la décantation est efficace. Nous avons calculé que pour intercepter 80% de la pollution annuelle, les volumes des ouvrages doivent être de l'ordre de 100 m3/ha actif, et les débits pour des traitements au fil de l'eau de l'ordre de 10 l/s/ha actif. Ces chiffres doivent être précisés sur des séries d'évènements plus longues, car les résultats semblent dépendre des périodes de retour des évènements