Codage et décodage de canal pour un système de communications a acces multiple
Institution:
Paris, ENSTDisciplines:
Directors:
Abstract EN:
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Abstract FR:
La troisième génération de communications radio-mobile utilisera l'acces multiple à partition par code (code division multiple access). Les signaux envoyés sont actifs tout le temps et occupent la totalité de la bande fréquentielle allouée. Le code est constitué d'une séquence d'étalement (équivalent au codage à répétition permettant de supporter davantage de signaux) mélangée à une séquence de brouillage (permettant de séparer les signaux). Une détection conventionnelle est appliquée pour chaque signal. Dans un scenario plus élabore, une détection conjointe des utilisateurs peut être envisagée au niveau du récepteur, ceci constitue le thème principale de cette thèse. Dans notre modèle d'acces multiple, l'étalement est obtenu par un codage de canal. Le décodage se fait pour un seul signal à la fois, une estimation souple, basée sur les fiabilités, est retranchée du signal reçu. Le signal résultant est fourni aux autres décodeurs et la procédure d'élimination d'interference est itérée plusieurs fois. Les amplitudes des signaux et la variance du bruit blanc sont généralement inconnues à la réception. Nous proposons une méthode d'estimation basée sur l'algorithme expectation-maximization. Cette estimation est simple à implanter, elle est itérative et peut être réalisée en même temps que l'élimination d'interference, ce qui n'ajoute pas de retard supplémentaire. L'utilisation du turbo-code est justifié par l'augmentation du gain du codage. Nous proposons une turbo-code base sur des codes convolutifs super-orthogonaux à faible taux de codage. Deux critères sont donnes visant à mieux choisir les codes constituants du turbo-code. Afin de pouvoir les utiliser dans une application réelle, le décodage des turbo-codes est simplifie. Ceci mené à utiliser deux algorithmes de viterbi a fenêtre glissante. La complexité est énormément réduite ainsi que la taille des mémoires utilisées. Les simulations montrent que la dégradation des performances qui en résulte est inexistante sinon minime.